Le but de ce blog etait de décrire ma vie à Ann Arbor, Michigan, où j'effectuais mon master. Desormais je fais un stage a Boston mais le blog continue. Je décris le monde qui m'entoure et les activités que je fais! Libre à vous de laisser les commentaires que vous voulez! Bonne visite

lundi 5 novembre 2007

Ann Arbor, belle de nuit…

Pour cet article, la parole est à Rémy, colloc, ami et mate inconditionnel de cette aventure américaine...

Vous vous demandez surement a quoi peut bien ressembler la night-life d’Ann Arbor, ce qu’il y a voir, et si l’on s’y amuse vraiment. Paul vous a sans doute donné quelque avant gout, mais ici je vais rentrer dans le détail.

Je vous vois déjà rire, “Ann Arbor, c’est une ville paumée du Midwest, si vous n’y étiez pas les gars, personne ne connaîtrait, et encore, vous en rajoutez un peu trop quand vous en parlez”. Sur ce, je dis non. Saviez vous qu’Ann Arbor est surnommée la “Small Apple”, en hommage à New York? Si NYC est la ville où l’on ne dort jamais, Ann Arbor est la ville d'où l’on ne sort jamais. “Fait ben trop froid lô”, comme dirait l’autre.

Apres le diner, à la maison ou dans l’un des multiples restaurants d’Ann Arbor, direction le Connor O’Neills’, bar irlandais comme son nom l’indique. C’est l’occasion de se réchauffer le cœur, grâce à la bière de qualité et à la chaleur humaine. Car c’est bien la chaleur humaine que l’on recherche ici. Et on la trouve. Le bar ressemble à une taverne dont les murs tapissés font référence à l’Irlande. Grâce a Manu B., partenaire de drague, dit Wingman pour les fans de How I Met your Mother, nous abordons à tout va les groupes du sexe faible. L’accent français fait un malheur, nous en convenons.

Quelques phrases poétiques de ci de là, et l’on nous croit Grad Students en Littérature. Qu’importe l’étiquette, nous vendons du rêve, et ma foi, nous le vendons bien. Je plonge mon regard dans les yeux de la fille, je sens son regard se troubler, son cœur s’emballer, il faut en profiter. Nos âmes se rapprochent, nos lèvres aussi, le moment est choisi. Je passe à l’attaque! Frappe cadrée mais repoussée par le gardien dirait Gilardi. “On ne se connait pas assez. Trois minutes tout de même, c’est un peu court”, me déclare-t-elle. ”C’est bien plus qu’il n’en faut pour que je t’emmène au septième ciel”, lui répondis-je. J’apprends à mes dépens qu’embrasser une fille en public est moins courant qu’en France. Certains pratique la pêche à la ligne, on peut dire que la, j’ai pêché a la grenade. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Levons l’encre en direction de fourth Street et le Studio 4. A bord du chalutier « Le râteau», nous voguons vers ce lieu mythique où dit la légende, se regroupent les sirènes...

To be continued

1 commentaire:

Manu a dit…

Quel tombeur ce rémi!!