Luxure et débauche sont au rendez-vous. La jeunesse américaine nous offre un magnifique spectacle. Une sorte de mêlée informe, forte d’une soixantaine de joueurs, au centre de la piste de danse. Des vapeurs d’alcool s’en échappent de toute part, les haut-parleurs débitent sans relâche. Du dauphin d’élevage, c’est le moment de sortir le filet. Le poisson est groupé, ce sera d’autant plus facile. Et contrairement à ce que j’annonçais précédemment, ô surprise, ça s’embrasse de partout. Il suffit juste de danser coller-serrer, sans mot dire pour marquer l’essai.
Quant à la transformation, c’est un autre problème. Les américains, par analogie avec le Baseball, exprime ces étapes en termes de First base, second base, third base et all the way. Très amusant. Je croise un de mes amis américains, qui, apès un « Wassup dude ?» et un hug monumental me dit “Bang as many girls as possible tonight”. Nul besoin de traduire. C’est de la pêche industrielle. Encore une fois, on a tué le petit artisan. Nous ne nous sentons pas dans notre élément, plutôt partir que de participer à ce spectacle qui fait la réputation de l’établissement. Nous n’avons que faire du tonnage, seul nous importe la beauté du geste. « The chase is better than the catch » dit-on souvent.
Nous sortons. Le froid au dehors met fin au rêve. Les filets sont vides, le peuple va encore crier famine. Doit-on changer de filet? Non, car comme dissent les chasseurs,” une bécasse vaut mieux que dix pétasses (quoi qu’on dit pas non, on est pas fou non plus”). Rentrons, il fera meilleur demain.
To be continued
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